L'Objet de Lord Valoom

Sinistraë regarda d'un oeil amusé le troubadour jouer sa comédie pour s'attirer les regards de KilJoy. Il l'implorait même explicitement, demandant son aide. Il s'approcha de lui, et lui tendit une deuxième fois la main. Son état l'apitoyait quelque peu. L'humain s'embrouillait, mêlant sans le vouloir ses mots. Il lui faisait pitié, assit, l'air hagard d'un enfant perdu.

- Ce n'est qu'une légère blessure Nylarad. J'ai choisit cet endroit et cette profondeur, justement pour que vous ne soyez pas totalement hors d'état de combattre. Vous verrez. A votre reveil, demain, vous n'aurez qu'une simple cicatrice. Cessez donc de vous plaindre et de geindre. C'était un avertissement.

L'humain continuait son plaidoyer, jurant sur tous les noms de ses ancêtres qu'il n'avait jamais voulu le voler, qu'il n'était qu'un pauvre innocent victime de cette horrible fatalité.

- Je ne crois pas un instant que vous n'ayez voulu me voler. Mais, après tout, il baissa la voix pour que seul Nylarad l'entende, Après tout disais-je, nous sommes concurent, il est bien normal que des coups assez bas pour réduire l'autre soient. Il réhaussa la voix.
Relève toi, et va rejoindre cette délicieuse Carline, que l'on ne doit pas laisser se morfondre d'inquiètude en ne nous voyant réapparaitre. Vous me comprenez Nylarad, n'est-ce pas? Vous qui êtes tellement Gentilhomme.

Il attendit que l'humain se relève, prenant ou non sa main tendu, puis offrit son bras à Kiljoy. Les deux s'en allèrent, laissant Nylarad pester derrière eux, en rejoignant le bivouac, esperaient-ils.

Le jeune voleur n’en revenait tout simplement pas… Elle, si jeune et si jolie… allait préférer l’Elfe émacié à sa beauté naturelle, brute et si animale… Elle le paierait chèrement bougonna-t-il en rongeant son frein… Il ne fallait pas qu’elle le sache !… Elle ne tarderait pas à comprendre… que l’on ne se détournait pas de lui comme s’il était un vulgaire palefrenier !...

Acceptant la main de Sinistraë, il laissa glisser dans ses yeux l’intention de celui qui capitule devant plus fort !… sachant très bien qu’il lui ferait son affaire le temps venu… Tout vient facilement à celui qui sait attendre, se convaincu-t-il en luttant contre la petite voix qui lui soufflait à l’oreille de venger sur le champ son orgueil blessé…

Bouillant de colère, il sentait la moutarde lui monter au nez…Mais il était trop tôt ! Ravalant la boule de douleur qu’il savait monter dans sa gorge… il se composa un visage de glace… suppliant ses aïeux de l’aider à rester indifférent à ce qu’il voyait…

Cette satanée garce… cette elfe au regard perçant… le regardait de haut en levant le cœur sur lui… Et lui… lui prenant le bras… marchant vers…

Les acteurs finirent de jouer ce scénario improvisé… et lui perdait la première scène… Il venait de tourner le dos aux spectateurs… s’en allant piteux… un goût amer dans la bouche pâteuse, à l’esprit sa partition inachevée, qu’il écrirait sous peu… En attendant… il devait songer à dormir… mais avant il fallait terminer le bivouac…

Les deux elfes seraient bientôt de retour…

Il se retourna une dernière fois pour les regarder se perdre dans le soir qui tombait dangereusement… Le soleil déclinait si rapidement que bientôt il ne fut qu’un riche halo enrubannant le peu de ciel que la colline accidentée laissait paraître… Du pourpre intense accompagnait un amalgame de chaudes couleurs tournant de l’orange au rouge sang en passant par l’ocre brumeux.

Sortant son poignard de sa ceinture, il entailla une branche basse qui ployait sous le poids de son feuillage fourni…. Il la fit plier sur son genou dans un crac sonore… finissant de la couper complètement de l’autre côté… Il s’en servi comme d’un balai fait de fagots ficelés, afin d’aménager le sol poussiéreux plein de rocailles regroupées en tas plus ou moins compacts…

Se rapprochant du feu qui vacillait dangereusement, il s’affaira alors à y jeter quelques gros morceaux de bois qui trainaient non loin du cercle de pierres… Doucement la braise rougeoyante fit monter de belles flammes dans la nuit qui s’installait pour de bon…

Carline qui avait observé la scène sans dire un mot, demeurait toujours silencieuse… Elle semblait soucieuse, sans doute perdu dans ses pensées, concernant le déroulement de la quête… Lord Valoom… lui avait probablement donné des ordres bien précises… qu’elle était seule à connaître… et peut-être que cela lui pesait !...

Il s’approcha doucement d’elle… Espérant qu’au moins elle aurait l’amabilité de lui faire un bandage sur l’entaille assez profonde que Sinistraë s’était amusé à y laisser…Elle le lançait de plus belle…

« Pourriez-vous m’aider Carline ? Je crois que la plaie s’est arrêtée de saigner… mais elle me paraît toutefois assez profonde… »

… Déjà le saphir d’un autre jour se cachait pudiquement dans les lointaines montagnes, venant mourir dans l’écrin émeraude d’un couché de soleil merveilleux…

Le jeune homme quant à lui fut si content que l’on s’occupe de son exceptionnelle personne, qu’il ne porta aucune objection à ce que Carline lui fasse un bandage malgré son manque d’expérience…

L’important était qu’on le réconforte… Qu’on le touche… De toute manière, tout cela n’avait pas une grande importance, il en avait vu d’autres… C’était sa façon bien à lui d’attirer l’attention… Lorsqu’il sentait le regard des autres se porter sur lui… il se sentait véritablement vivre… Il devenait quelqu’un d’important… Il faisait alors la différence…

Il existait… Au fond de lui, tapi dans un recoin secret, le nez sanguinolent de la colère et de la jalousie se faisait une place de choix… Ils aimaient se lover dans le nid douillet qu’ils avaient l’habitude de visiter régulièrement… Nylarad au fil des jours, avait bien malgré lui tisser les moindres fibres qui lui donnaient existences… Il savait bien ce qui le choquait chez Sinistraë… c’était son narcissisme… Et il se reconnaissait bêtement en lui… Pourtant… il ne voulait pas l’avouer à la face du monde…

« Tout à fait d’accord…» avait répondu Nylarad… lorsque Carline avait proposé de faire le premier tour de garde… Il avait bien besoin d’un sommeil réparateur… Toutes les émotions qu’il avait vécues depuis quelques heures, ne demandaient que leurs restes… Elles devaient fuirent loin du jeune homme, par le biais du rêve… le libérant ainsi de leurs amarres énergétiques destructrices qui pesaient lourd sur les épaules du jeune troubadour…

À présent occupé à porter fièrement le morceau de tissu qui entourait son épaule, tel un brassard conquit, lui rappelant sa mésaventure avec l’Elfe, il s’assit près du feu sur la couverture qu’il avait sorti de son sac… Sa mandoline entre ses mains comme si elle eut été une compagne désirable… il contempla le ciel maintenant étoilée en la caressant de ses mains charnues…Laissant courir ses doigts agiles sur les fines cordes de son instrument chéri… il fit vivre des notes vibrantes de passion… Elles s’élancèrent nostalgiques vers de sombres horizons… Vives, elles voyagèrent au loin comme ses pensées, se perdant dans les abîmes d’un rêve dirigé… Chantant la douce musique d’un cœur esseulé, elles s’enfuirent où bon elles le désiraient, en quête d’instants de bonheur éphémères… et d’inimaginables rêves à conquérir…

Doucement il chavira dans l’oubli, ses doigts pinçant un dernière fois les cordes de l’instrument… Puis dans un dernier soupir musical qui s’étira vers l’on ne savait où… une note chanta solitaire... tandis qu'il s’endormit du sommeil du juste… relâchant tel un enfant agité, ses muscles endoloris en une série incontrôlable de petits soubresauts…

- 10 PA Dormir

laissant Carline assurer le premier tour de garde, KiljOy se nicha pres du feu qui les rechauffait, et avant de sombrer dans un lourd sommeil, elle dit a Carline :

" Carline, lorsque vous voudrez vous reposer a votre tour, réveillez moi, j'assurerais le second tour de garde. Par contre ne criez pas, il suffit de me toucher les epaules"

elle lui sourit doucement, et se glissa sous la maigre couverture dont elle disposait.
Ce n'etait pas la premiere fois qu'elle dormait comme cela, et son corp semblait s'etre habitué a cette condition de sommeil pour le moins désagréable.

[-10 PAs dormir ]

Sinistraë revint avec KilJoy. Il semblait content de sa petite promenade. Il déposa ses quelques bûches près du feu, et s'assit. Ses yeux étaient lourd. Il regarda Nylarad. Il dormait déjà, agité dans ses rêves. Son regard tomba ensuite sur KilJoy, déjà endormie. La fine couverture pressée contre son corps moulait sa poitrine qui se gonflait et se vidait à une allure lente. Il lui passa la main dans ses cheveux noirs à la lumière de la lune, lui caressa la joue. Il remit la couverture, qui découvrait trop son dos pour lui tenir chaud, puis dégraffa sa cape, puis lui faire une deuxième couverture.
Carline avait décidé de faire le guet pour une partie de la nuit. Sinistraë s'en approcha doucement, évitant les deux corps allongé près du feu. Il s'accroupit près d'elle.

- Tout comme KilJoy, je me propose pour te relayer lorsque tu te sentira fatigué. Si tu a besoin de quelque chose, qu'importe que ce soit, reveille moi. Je serait ravi de te faire plaisir.

Il la regarda. Son regard foncé le fixait d'un air décidé. *Ces humains...* Elle se tenait là, assise et immobile telle une statue, ses armes à ses pieds, près du feu. Sinistraë se releva et plongea son regard vers l'horizon de la plaine. Il voyait au loin la faible lueur rouge foncée de Djagatael qui ranimait le cadavre. Puis il se choisit une place, sortit sa couverture, et s'allongea. Il regarda un instant les étoiles, seuls choses en ce monde qui pouvaient se vanter de briller plus que sa propre personne, et s'endormit avec cette douce pensée, et des rêves pleins de ce qu'il avait toujours souhaité.

-10Pa dormir

Après une longue nuit passée au chevet de son protégé, Djagatael se senti assez revigoré pour lui fournir le reste de l'énergie nécéssaire à sa résurréction. autour de lui, l'aube se levait et avec elle, les douces odeurs d'un renouveau de la nature. Le soleil qui, en se découvrant, chauffait les gouttes de rosée accumulées durant la nuit libérait ainsi les différantes senteures captées par les délicates gouttelettes, et dévellopait leurs parfum au centuples. face à la beautée brut de cette nature sauvage, Djagatael se sentit empreint d'une bouffée de lyrisme. Et c'est sur cette vague de puissance qu'il déclamat la dèrnière partie de son invocation.

J'invoque ton ésprit, ton ame et ta vie.
Revenez, ne le laissez pas dans l'oubli.
Par la volonté des nécromants arthur, tchulack et whriz,
Que dorénavent, à mon service, cette créature soit mise.

Les liannes rouges, qui jusque là n'avaient faient qu'enlacer le cadavre, se plantèrent soudainement dans le corps du jeune bandit qui tout aussi soudainement semblat reprendre des couleurs. Djagatael plongeat la main dans son corps et en ressortit un fragment de Lapis-lazulis qu'il portat devant ces yeux:

*Oui celle ci devrait faire l'affaire.* Se dit il

Puis, l'empoignant à pleine main, il la planta dans e sternum du bandit et dit:

Que cette pierre, si longtemps préservée dans mon etre
t'indique le sang de ton seigneur et maitre.
(resuciter complet -9PA)

Lentement, le bandit se releva, l'oeil vitreux, le regard vide et la démarche incertaine. Et quand il vit Djagatael, il marchat droit vers lui et s'agenouillat, attendant les ordres de son nouveau maitre.

Releve toi compagnon et suit moi

ainsi, tout deux partir de la clairière mais quand Djagatael leva les yeux vers la colline qui abrittait ces camarades de quete, il se rendit compte qu'ils étaient tous là et qu'ils le regardait.

KiljOy se reveilla lorsqu'elle entendit l'agitation naissante autour d'elle.
Il n'y avait que Carline et Sinistraë de eveiller, et son esprit se laissa porter dans une relation cachée entre les deux, mais qui restait, a ce qu'elle savait, fictive.
De toute façon, bien que gentil, elle trouvait l'elfe trop arrogant a son goût, elle avait toujours préféré les personnes humbles, qui ne cherchait pas à se mettre en avant, tout le contraire de ce Sinistraë.
Elle retira un bout de tissus inconnu avec un air perplexe, et dit a voix haute:

" Excusez moi, mais ceci ne m'appartiens pas, a qui est-ce ? "

Sinistraë se retourna avec un sourire au lèvres, et lui répondit :

" c'est la mienne, je vous l'ai prété cete nuit, vous sembliez avoir froid."

Elle lui tendit la cape, qu'il prit élégamment et repositionna sur ses épaules.
A présent parfaitement reveillée, KiljOy s'approcha de Carline pour regarder la carte tout en lui souriant et commencant a lui parler :

" N'avez vous pas trop veillée cette nuit ? vous auriez dû me reveiller. la prochaine fois, j'assurais la garde, pour vous relayer."
Elle marque une pause, puis reprit :
" cette route sinueuse me parait convenable, si toute fois nous faisons attention a ne pas faire trop de bruit. Reveillons-les tous, il ne vaut mieu pas trop s'attarder dans cette cuvette. Il faudra repartir dès que tout sera ranger."

Elle ponctua sa phrase en s'approchant de Nylarad.
Elle lui murmura doucement:

"Nylarad .. Nylarad ! il est l'heure mon cher. il faut repartir dès que possible.
(elle s'adresse a tout le monde ) je vois que notre ami le spectre revient. tout va pour le mieux pour l'instant, espérons que cela ce continue aussi calmement encore un peu."
Replacant ses cheveux, KiljOy balaya la plaine environnante du regard.

" Bonjour à vous!
Que faîtes-vous sur ces terres ? Si vous devez passer par ce chemin, je vous conseille d'être silencieux... D'étranges phénomènes s'y produisent"

Lorsque ces mots retentirent, KiljOy se retourna rapidement, la main sur son fourreau, prête a sortir son épée.
En apercevant le vieillard a l'allure inoffensive, elle se calma, et comme tout le monde semblaient occupés, ou ne montraient aucun envie d'engager la conversation, elle s'approcha de l'homme et parla :

" Salutation, noble étranger. Ne vous inquietez pas de notre présence ici, nous ne voulons rien de néfaste, nous avons quelques affaires a effectuer, et il se trouve que nous devons nous engager sur cette piste. "

KiljOy essayait de déceler les pensées de cet étranger à son visage et ses expressions, mais il se cachait derrière une image neutre qui se voulait en même temps amicale.
Elle changa de conversation et lui demanda :

"De quels sortes de phénomènes voulez vous parlez ? Pouvez vous nous en conter certains ? Ce chemin semble pourtant sans danger.
Est-ce en rapport avec les légendes qui courent sur cette route ?"

Elle poussa son fourreau un peu plus dans son dos, pour inviter le vieillard a leur devoiler ce qu'il savait.
Elle ne voulait surtout pas paraitre dangereuse.

" Hum, étrange homme.. pensa KiljOy"
Elle se retourna vers le groupe, qui n'avait pas bougé depuis, et déclara :

" On empruntera quand même ce chemin, je pense que c'est assez raisonnable. Enfin, hâtons nous, il faut partir a présent."

KiljOy remit sa cape en place, pour qu'elle lui couvre bien toute les épaules, et s'avanca sur le chemin, bien que mystérieux.
Peu à peu, les autres la suivirent.

Sinistraë remit sa cape sur les épaules avec un petit mouvement de dépit, à peine visible. *Pas même un mot de remerciement... Vraiment, qu'est-ce qu'il faut pas supporter pour arriver à ses fins !...* Il finit d'agraffer les deux lacets de sa cape d'un geste souple et rapide de ses doigts élégants, puis se tourna vers le reste du groupe, à peine reveillé. Le gros bébé n'était même pas encore levé. KilJoy alla lui secouer l'épaule. Notre spectre nécromancien, quant à lui, arrivait, avec le bandit, qui avait plus l'air d'un drogué qu'autre chose.

C'est alors qu'une voix de vieillard fit se retourner tout le monde. Sinistraë se retourna et jaugea le personnage pendant que KilJoy allai lui parler. Personne ne semblait bien encouragé à des marques d'amitié avec ce vieux fou solitaire. La barbe blanche broussailleuse semblait se perdre dans les haillons qui lui servaient d'habit. Malgré tout, on notait chez lui une petite touche d'ancien habits de bon goût, et assez riche. *Un riche fauché? Un ancien voleur? Un ramasseur de poubelles?...* Le vieux prévint le petit groupe que le chemin dans lequel ils allaient s'engager était mystérieux. Il répeta deux trois fois ce mot dans sa barbe, avant de disparaitre dans les bois, nullement gêné par les buissons qui déchiraient ses loques.

- Bon... On est six ! On va pas écouter ce vieux fou ! Allons-y !

Il suivit KilJoy, en mettant un coup de pied dans les côtes du troubadour qui dormait toujours en passant.

Arrivé dans la cuvette tranquille dans laquelle les avanturiers avaient passés la nuit, Djagatael lançat autour de lui un regards circulaire afin de pouvoir juger de la situation:
Carline était en train d'observer la carte avec Kiljoy tandis que Sinistraë donnait un coups de pied de pure forme dans le corps empaté de sommeil de Nylarad. Seule ombre noire au tableau que formait le groupe le groupe hétéroclyte, était le départ d'un vieillard à la longue barbe blanche mal taillée et aux habits fort usés à force de voyages. Sans comprendre pourquoi, Djagatael éprouvit une vive antipatie pour cet inconnu à l'allure pourtant innofensive mais il se dit que puisqu'il était partit, il ne pouvait plus faire grand mal à ces coéquipier. Et il se dirigeat donc d'un air guilleret vers le groupe de joyeux compagnons qu'il accompagnait pour la quete. Arrivé au niveau des deux femmes, il prit la parole:

Bien le bonjours charmantes damoiselles, comment c'est passée la nuit?

Sur quoi Carline répondit:

Ma foi, pas mauvaise. J'ai connu des auberges moin confortables.

Et qui était donc ce vieillard que j'ai apperçut du haut de la colline?

Hô, lui, un simple voyageur qui nous à mis en garde contre le coté...mystérieux de la route que nous allons suivre. Rien de bien inquietant je le craint.

Bon, hé bien me voila rassuré. Je crois que Sinistraë s'est occupé de réveiller notre cher barde et...Hô, pardonnez moi. Je trahis tous mes devoirs. Laissez moi vous présenter notre compagnon temporaire Gontrand.

Le bandit avançat de sa démarche raide et fit une courte révérance devant les deux jeunes femmes qui le regardait d'un air mis figue mis raisin et Djagatael reprit:

Malgré l'allure quelque peu repoussante de notre nouveau compagnon, je vous demanderais de ne pas sous-estimer l'aide qu'il pourrat nous fournir. Sachez en outre qu'il sagit d'un éxelant comteur qui pourrat égailler notre route et surveiller nos nuits sans interruption ni repos. Bien, je croit que tout est dit. Ma chère Carline, il ne nous manque que votre approbation pour le départ.