Le Monde D'Isilgardh Le Monde d'Isilgardh est un jeux de rôle par forum |
| | La Place du Marché | |
| | Auteur | Message |
---|
Maître de la Lumière Admin
Nombre de messages : 824 Métier : Maître du Jeu Date d'inscription : 24/09/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (777/777) Points d'Actions: (777/777) Points d'Expérience: (777/777)
| Sujet: La Place du Marché Dim 22 Oct - 15:02 | |
| Place du marché Hum ! Est-ce que tu sens cette odeur mon jeune ami? Non! Alors active ton nez dès maintenant, car le parfum qui émane de cet endroit devrait plutôt t’envahir! Tu vois, ici, ce que j’aime le plus est la manière dont tous ces arômes s’entrecroisent chimiquement pour créer une odeur complètement délectable. Tu penses que ce marché ne sert qu’aux bonnes femmes? Hé bien tu vois, tu as encore beaucoup de choses à apprendre ! Ce lieu n’est pas que pour les bonnes femmes mais aussi pour les fougueux et vaillants chevaliers un peu écervelés, car sur ces étalages tu trouveras tous les ingrédients pour concocter une simple potion qui te sera utile au combat. Tu trouveras également de la nourriture beaucoup moins dispendieuse qu’à la taverne. Tu vois mon ami, cet endroit, bien qu’arpenté par habitude par des femmes, recèle de nombreux secrets que seul Turbino peut te dévoiler. - Citation :
- Viande ( = 1 ration ) => 3 PO
Poisson ( = 1 ration) => 3PO Fiole Rouge => 5 PO Fiole Bleue => 6 PO * Vous pouvez exercer votre métier de Troubadour ici. | |
| | | Nylarad Noob
Nombre de messages : 46 Age : 108 Niveau : Niveau 2 Métier : Troubadour Date d'inscription : 18/11/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (67/80) Points d'Actions: (20/20) Points d'Expérience: (17/30)
| Sujet: Re: La Place du Marché Jeu 23 Nov - 7:18 | |
| Un grand comptoir de bois jauni, défraîchi par le soleil et le vent, s’étirait devant mes yeux surpris, dormant à l’ombre d’un grand orme majestueusement fier. Ses énormes branches recouvertes d’un épais feuillage, procuraient aux commerçants chanceux de le côtoyer les journées de forte chaleur, un espace douillet et rafraichissant. Ces vendeurs entourés de revendeurs itinérants, avaient aussi l’opportunité de pouvoir attacher les coins de leur devanture en tissu de couleurs délavées, faisant office d’auvent, aux branches les plus basses qui pendaient négligemment à portée de mains.
Subissant régulièrement les intempéries changeantes du climat, ces tables basses faites d’un bois de mauvaise qualité, semblait vouloir se fendiller en maints endroits. Troué par les affres du temps, il exhibait des craquelures, telles des balafres aux formes parfois intrigantes et de toutes les grandeurs. Il offrait ici et là, des fentes énormes ressemblant étrangement à de longues et larges oreilles de lapin. Ou encore, de toutes petites ouvertures derrière lesquelles l’œil indiscret pouvait se cacher, en attente d’imprévus, en quête de moments neufs et instantanés à surprendre. Mes yeux alors avides de tout ce qui pouvait m’être utile, ne se lassaient pas d’observer la farandole que dessinaient ces espaces troués, m’inspirant grandement la stratégie de mon futur larcin.
L’allée asséchée menant à l’étale du cordier, zigzaguait nonchalamment entre les arbres, avant d’aboutir à un haut muret vermoulu et inégalement jointé, fait de pierres des champs. Elle s’élargissait un peu sur le côté, en un semblant de cul de sac.
Des veinules dont le riche coloris venait égayer les pierres craquelées et fragmentées par endroits, contrastaient fortement avec la couleur affadie et terne des auvents, ainsi que des planches qui par endroits disjointes, formaient la table du Cordier. L’étale partageait ainsi son intimité avec les intarissables allées et venues des acheteurs potentiels et son unique propriétaire.
L’homme à la chevelure hirsute, attendait sans doute patiemment mon arrivée prochaine. Son visage déformé par un œil borgne, qu’il tentait maladroitement de cacher sous un vulgaire bandeau de lin rouge aux affreux reflets écarlates, était régulièrement parcouru d’incontrôlables rictus. À l’allure hideuse, son corps rachitique aux membres singulièrement disproportionnés, étonnait par son agilité. Nerveux, fébrile et tendu derrière son étale, il s’agitait dans des mouvements frénétiques, marchant d’un pas pressé, allant et revenant d’un bout à l’autre de son vieux comptoir lacéré.
Ses mains calleuses fortement potelées, dont les paumes me paraissaient anormalement évasées, ne pouvaient s’empêcher de gesticuler d’un amoncellement de cordages à un autre. S’agitant nerveusement dans une danse rocambolesque, il palpait les fibres texturées des multiples cordes, tout en regardant passer les gens. Des plus grossières aux plus fines, en passant par les plus noueuses aux plus délicates, sans oublier les plus résistantes dans leurs torsions de nœuds compliqués aux plus fragiles, faites de fibres malingres. Elles s’amoncelaient en tourbillons irréguliers dessinant des figures intrigantes et abracadabrantes. Elles dormaient ainsi lovées et enlacées attendant l’éventuel acheteur, formant un jeu de ballots, qui ressemblait étrangement à celui des charmeurs de serpents. Elles tenaient leurs différences par le choix des fibres décidant de leurs textures et de leurs résistances, de la teinture végétale servant à la fabrication de leurs couleurs chaudes et attrayantes. Cependant, elles devenaient véritablement uniques par le délicat tressage et le savant nouage, que les mains magiques du Cordier, pratiquait sur chacune d’entre elles. Depuis de longues minutes, je l’observais du coin de l’œil, m’approchant doucement, passant d’un comptoir à l’autre, faisant semblant de chercher quelque chose que je ne trouverais sans doute pas. Je le voyais vaquer à son occupation favorite, bougeant sans cesse dans un remue-ménage époustouflant, par des gestes quasiment automates. Paraissant déçu d’un endroit et croyant sans doute trouver enfin la place idéale ailleurs, celle-là même qui attirerait enfin l’œil expérimenté d’un acheteur potentiel, il s’ingéniait à déplacer et à replacer les mêmes amoncellements de cordes… Il reprenait inlassablement, sans même paraître désabusé, le fruit de son travail acharné entre ses énormes mains. Allant à la recherche du lieu saint, bougeant d’un bout à l’autre de son étrange commerce, il offrait en criant à tue-tête, à qui voulait bien l’entendre, ses magnifiques cordes.
- Approchez gentes dames et vous messires les galants et les manants… Seigneurs, bras de fer et paysans, forgerons et simples gens…
Lançant à la volée une corde enroulée sur elle-même, qui s’étirait en mouvements ondulatoires en dessinant des formes amusantes, il reprenait de plus belle, de sa voix rauque et profonde, son jeu de vendeur ambulant.
- Venez et tâtez mes cordes de toutes sortes, elles vous ensorcelleront. Approchez, elles ne vous mangeront pas. Profitez de ces fins de ballots… des mètres et des mètres pour seulement quelques piécettes… et elles sont à vous !
Puis sans se lasser, se plaisait-il à hurler…
- Des plus noueuses pour les aventuriers audacieux au plus spectaculaires faites de fibres torsadées de différentes couleurs, en passant par les plus ordinaires ficelles à nouer sur les simples paquets, allant à la superbe pelote de soie pour les plus nantis…
Le jeune voleur se devait de passer à l’action avant la fin du jour… Car il ne voulait surtout pas coucher à la belle étoile ou encore risquer de se faire malmener pour vagabondage, risquant ainsi de finir dans les sous-sols probablement crasseux d’une cave poisseuse.
Heureusement pour lui, le hasard qui fait parfois bien les choses, passa en la personne d’Alois, une de ses nombreuses connaissances.
Et oui, que demander de mieux, que la forte présence de l’étrange et énigmatique Alois. Plein de vie, le geste vif et précis, la parole juste, sans équivoque ni hésitation, ce personnage au regard intensément profond le rassurait. Le jeune voleur sentant alors sa confiance grandir, se prépara sournoisement à réaliser son vol de corde. Lorsqu’il passa devant moi, mine de rien, je fis semblant de ne pas le reconnaître. Puis conservant mon sourire habituel, que je sais si bien offrir aux gens que je toise d’un regard anodin, je fais quelques pas de plus.
Sans que l’on se soit passé le mot, Alois le stratège, l’air au dessus de son affaire, s’occupa simplement de la vigilance du Cordier. Il le fit alors se déplacer d’un ballot à l’autre, cherchant la perle rare tout au long du comptoir en forme de fer à cheval. Il devenait ainsi facile pour un voleur habile, de chaparder quelques précieux mètres de corde.
Dame chance osa se présenter de nouveau à moi, en la présence inattendue d’une grosse mégère, provenant des campagnes environnantes, en compagnie d’une volée d’enfants. Criant, sautant, rouspétant, chialant comme des chats de gouttière dans l’eau chaude, ils touchaient à tout ce qui se trouvait à portée de leurs mains menues. Sales dans leurs guenilles déchirées, ils piaffaient de rire l’instant d’après, en se sauvant plus loin.
- Bande de p’tits morveux, y s’ra pas dit que j’vous garderai toujours sous ma jupe, cria la femme corpulente. Y s’pass’ras pas encor ben des lunes avant que j’vous serre le chignon. Horribles vermines!… Ouste ! à la maison chenapans de … sales p’tits torchons…Vous z’attendez rien d’autre que d’être rossés en rentrant… Z’attendez que le père vous z’attrape… ou quoi ?
La pauvre femme paraissait s’enorgueillir de son autorité. Et c’est d’un pas rapide, qu’elle rejoignit le plus grand qui marchait en flânant, comme si de rien n’était.
- Tiens ! prends ça… lança-t-elle en le foudroyant sur place d’une bonne gifle bien placée. Ça t’apprendra de faire le bouffon mon grand mal emmanché !
Malgré les obscénités que leur mère s’éventrait à hurler, les petits montres gesticulaient de plus belle, se sauvant à vive allure entre les étales bondés de promeneurs, loin de celui du cordier.
Lorsque le borgne s’étira le bras dans le but d’atteindre un ballot fort éloigné de sa portée, j’en profitai pour me dissimuler sous le comptoir, sans être vu.
Caché par le morceau de tissus froissé, faisant office de devanture à la table, je fourrai ma main dans la plus large des fentes. Vif comme l’éclair, j’accroché le bout d’une corde qui pendait à l’intérieur de l’ouverture. Je halai le plus prestement possible le fruit de mon larcin, le fourrant d’un mouvement brusque et précis dans mon sac entrouvert. Puis, attachant soigneusement le rabat avec les lanières de cuir ; j’attendis patiemment que la ribambelle de garnements riant aux éclats se soit éloignée définitivement de moi et soulevai le pan de tissus.
Alois qui se tenait le long de l’étale, empêchait les passants de m’apercevoir, et l’homme toujours à la recherche du fameux ballot de corde me tournait le dos.
- Non, non, pas celui-là ! maugréa mon sauveur en montrant du doigt l’extrémité de la table. Ce n’est pas ça… voyons ! Non… non l’autre… là-bas ! Oui … oui… c’est ça ! Un peu plus loin, à l’autre bout.
Le Cordier posa alors sa main velue sur le ballot. Pour se rassurer, il demanda d’un ton marqué d’impatience.
- C’lui-ci ? C’est t’y ben c’lui-là ? Pas trop tôt l’ami… maugréa-t-il en sentant le rouge de la colère lui monter au visage… J’espère qu’au moins vous s’rez content m’sieur ?
Certainement soulagé d’avoir enfin trouvé ce que l’homme recherchait, il voulu s’emparer du ballot… Malheureusement pour lui, il accrocha gauchement les autres rouleaux de corde sur son passage. -Sacré nom de merde de fiente de crotte de radins… Tant de travail pour... lança-t-il la tête penchée, tournée dans la direction du petit muret.
Au même instant, Alois en abaissant légèrement le regard vers moi, me fit signe de la tête qu’il était temps que je déguerpisse.
Voyant que la voie était libre, je profitai de la merveilleuse occasion qui s’offrait à moi si généreusement pour déguerpir de sous l’étale, mon sac sur l’épaule… Me relevant agilement, je me mis à zigzaguer joyeusement entre les passants, en route vers la sortie du marché. D’un pas rapide, imbu d’une nouvelle fierté, je marchai la tête haute.
Pendant ce temps, Alois entreprit d’expliquer au Cordier sa déception. Et comment son langage étrange devant un homme de son rang était inconvenant… En entendant le ton rassuré de sa voix calmement grave clamer tout haut son désappointement, je me dis qu’à son habitude, cela devrait prendre une éternité.
- Que je ne te reprenne pas ! manant le Cordier. Tu n’avais pas à m’faire perdre mon temps précieux en quête d’une si belle occasion… Et sur le champ, il laissa l’homme pantois à son étale.
Sa voix se perdit dans le bruissement des feuilles malmenées par le vent qui se leva subitement, tandis que la marmaille des p’tits renégats puants s’attachait à la jupe de leur marâtre de mère.
Heureux de mon petit larcin, je déambulais nonchalamment la rue en direction de la banque, décidé d’y déposer un petit montant au cas où ! Je me mis alors à rêvasser, songeant qu’enfin je possédais ma corde chérie. Satisfais, je sautillai de joie sur les pierres inégales du pavé coloré, malmenant par la même occasion mon sac en bandoulière un peu plus lourd qu’à son habitude. | |
| | | Maître de la Lumière Admin
Nombre de messages : 824 Métier : Maître du Jeu Date d'inscription : 24/09/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (777/777) Points d'Actions: (777/777) Points d'Expérience: (777/777)
| | | | KiljOy Héros
Nombre de messages : 192 Niveau : deux Métier : Serveuse à la Taverne Fumante Date d'inscription : 29/11/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (52/65) Points d'Actions: (5/20) Points d'Expérience: (20/30)
| Sujet: Re: La Place du Marché Lun 4 Déc - 19:09 | |
| En se réveillant, KiljOy se demanda d’abord où est que elle se trouvait. IL lui fallut quelques instants pour se remémorer la soirée d’hier, l’offre d’hospitalité de Lord Valoom… Elle s’étira doucement, faisant glisser les draps blancs semblable a de la soie, sur sa peau plutôt claire. Le tout faisait de la pièce une vue idéale pour un tableau qui serait d’une beauté saisissante, tellement que la chambre était somptueuse, et s’accordait merveilleusement bien avec KiljOy. Après s’être habillée, elle descendit les marches avec légèreté, et rejoignit son hôte dans la salle a manger. Celui ci portait une longue robe de chambre pourpre, qui était bordée comme les fauteuils de tissus dorés, qui lui donnait une allure de roi dans son château. Il était occupé a manger, de nombreuses choses étaient présente sur la table ; des miches de pains, du lait, mais aussi de la viande, des œufs cuits et multes aliments aux saveurs exquises, qui montrait une fois de plus l’entendue de sa richesse. Il la salua, et l’invita a s’asseoir. C’est dans un long et pesant silence qu’ils mangèrent, puis le rompant, Sir Valoom prit la parole :
« - ma chère, avait passé une bonne nuit dans ma demeure ? - j’ai dormi de tout mon soul, le lieu était très reposant et je vous remercie encore une fois. - Mais de rien, de rien, dit-il un sourire aux lèvres - Je suis désolé, mais je vais bientôt devoir me retirer, pour me préparer a votre quête. Et je ne puis abuser de votre temps encore trop longtemps - Bien, je suis heureux de vous avoir hébergé, et nous nous reverrons vite. Lorsque tout le monde sera réunis, je vous donnerez plus d‘informations. - Comme vous le voudrez, je reviendrais bientôt, pour satisfaire votre demande et tenir mon engagement envers vous. - Sur ce, moi aussi dois vous laissez, des affaires m’appellent, et je dois me retirer, a ma plus grande gêne. - Ne vous inquiétez pas, je dois moi aussi prendre congé. A bientôt Lord. - A bientôt Mlle Dil’erâh . »
Après ces mots, les deux se levèrent, laissant les domestiques débarrassés, et après a avoir saluer tout le monde, KiljOy se retira . Elle redescendit pour la troisième fois la rue, tournant la tête instinctivement vers la demeure fleuris a sa gauche, devant la quelle elle s’arrêtait a chaque fois. Ne sachant où aller, elle erra dans les rues quelques moments, et ses pas la dirigèrent tout seuls vers la place du marché, où régnait une agitation constante. On entendait les marchands se disputés, hurler des « il est beau mon poisson, il est beau ! » et se jeter avidement sur l’argent déboursés par les riches. Elle remarqua alors son manque d’argent, et devait a tout prix en trouver, vu que voler n’était pas dans ses habitudes. Elle questionna donc un nain, qui regardait avec envie une hache, mais tournait la tête vers sa bourse, comme si donner une seule pièce lui briserait le cœur. Sa tête faisait des vas et vient entre les deux, et montrait son désarroi vis a vis de cette situation, assez fréquence chez lui sûrement. Elle l’interpella :
« -Bonjour noble nain, j’aurais voulu avoir un renseignement, peu tu m’aider ? (le nain la regarda avec mépris) [color:d483=yellow:d483]–hum moi ? aide une elfe ? jamais de la vie ! ( et il partit au loin dans la foule.. ) »
KiljOy soupira devant cette réaction, et se demanda comment elle aller faire lorsqu’elle sentit une main sur son épaule. Elle se retourna vivement, commençant a dégainer son arme en cas d’attaque, mais il se trouvait que c’était une vieille femme, elle rangea prestement sa nouvelle épée, et lui sourit :
« - que puis-je faire pour vous aidez madame ? - toi rien, mais moi je peux t’aider, dit la femme avec un sourire énigmatique, - Comment sa ? Je n’ai pas besoin d’aie a ma connaissance ! - Bien sur que si, tu cherche du travail n’est pas ? - ( elle la regarda intriguée ).. oui.. mais .. comment … ? - comment je sais ? je t’ai entendu parler au nain, et réussi a deviner ton besoin de travail quand tu la questionner. Si tu veux, la taverne fumante peut, peut-être, t’embaucher entant que serveuse, mais je ne puis t’assurer de cela. - Merci beaucoup madame, je vais aller voir de ce pas. - De rien jeune fille, de rien… ( dit- elle doucement en s’éloignant) »
Curieuse femme, pensa KiljOy, mais gentille. Elle quitta le marché, repartant là où Nathaniel l’avait guidée, elle sourit en pensant a sa rencontre, et avec du recul, le trouvait bien têtu. Après quelque hésitations entre certaines rues, qui se ressemblaient en tout point, elle arriva devant la lourde porte en chêne de la taverne, et on pouvait déjà sentir l’odeur d’herbes a pipes régnant dans le lieu. | |
| | | Maître de la Lumière Admin
Nombre de messages : 824 Métier : Maître du Jeu Date d'inscription : 24/09/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (777/777) Points d'Actions: (777/777) Points d'Expérience: (777/777)
| Sujet: Re: La Place du Marché Lun 4 Déc - 20:27 | |
| * Effort soutenue dans le Rp! Continue (il sera de plus en plus difficile de gagner de l'xp pour ses Rps) => 1xp pour Killjoy | |
| | | Crag Hack Le Fourbe Noob
Nombre de messages : 19 Age : 96 Niveau : lvl 1, mais ça arrive à tous le monde Métier : Troubadour Date d'inscription : 30/12/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (49/60) Points d'Actions: (20/20) Points d'Expérience: (10/10)
| Sujet: Re: La Place du Marché Mar 2 Jan - 18:32 | |
| Crag Hack, l'air réjoui et la mandoline sous le bras se rend sur la place du marché. Sur cette place se trouve un chêne centenaire dont 4 personnes se tenant la main n'arriveraient à en faire le tour. Ses racines plongent sous le sol très profondément. Ses branchent tortueuses se ramifient et recouvrent toute la place d'une ombre bienveillante. L'hiver faisant son ouvrage, l'arbre perd beaucoup de son panache en cette saison, les feuilles ne couvrant plus les branchage. C'est en tout cas au pied de cet arbre que se rassemblent les étals des marchands en tout genre. Crag flâne d'étals en étals en proposant timidement d'attirer la foule en chantant accompagné de sa mandoline et en effectuant diverses cabrioles, contre rémunération bien entendu. Il trouva un intéressé: un petit commerçant d'aspect timide et franc. Ses yeux étaient en amandes mais ses oreilles rondes prouvaient qu'il s'agissait d'un humain et non d'un elfe. A en juger par les produits qui s'entassaient, le commercde du pauvre homme ne marchait pas fort. Peut-être sa personnalité réservée l'empêchait de crier autant que ses concurrents. En tout cas, c'était parfait pour Crag Hack: moins son employeur crierait, mieux on l'entendrait. Il se mit donc à effectuer seul son spectacle. Les badauds s'assemblèrent vite autour de lui et écoutèrent les histoires improvisées par Crag de héros improbables autant que fabuleux. Il connu ainsi son premier succès en ville en tant que troubadour. (Crag fait le troubadour -10pa). Le commerçant qui lui avait fait confiance ne fut pas déçu, il avait fait quatre fois et demi plus de ventes que d'habitudes lui avoua-t-il timidement en le payant. | |
| | | Maître de la Lumière Admin
Nombre de messages : 824 Métier : Maître du Jeu Date d'inscription : 24/09/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (777/777) Points d'Actions: (777/777) Points d'Expérience: (777/777)
| Sujet: Re: La Place du Marché Mar 2 Jan - 19:42 | |
| * Crag Hack gagne 1xp pour son Rp (c'est pas mal, un petit conseil pour t'améliorer : n'hésite pas à espacer ton texte pour qu'il soit plus lisible!)
* Crag Hack gagne 2PO en effectuant son travail de Troubadour! Il réussit à envouter la foule (jet mandoline => 5 ) et gagne 1PO de plus! | |
| | | Crag Hack Le Fourbe Noob
Nombre de messages : 19 Age : 96 Niveau : lvl 1, mais ça arrive à tous le monde Métier : Troubadour Date d'inscription : 30/12/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (49/60) Points d'Actions: (20/20) Points d'Expérience: (10/10)
| Sujet: Re: La Place du Marché Dim 7 Jan - 21:30 | |
| Suite à sa prestation dans la taverne interrompue par des indivudus ivres morts, Crag décida de revenir sur la place du marché parce que "non mais ho ça va une fois!" et "que les risques du métiers sont importants chez un vendeur de poivrons que chez un ramassis de poivrots!".
Il se rendit donc de nouveau sur la place du marché, toujours dominée par le grand chêne pluri-centenaire et repéra son dernier employeur. Celui-ci en le voyant fit un grand sourire et lui proposa tout de suite de l'employer. **aaah...c'est reposant d'avoir quelques connaissances, j'ai plus à quêter chez tous les marchands. En plus, ici, je vais pouvoir chanter ma nouvelle chanson sans risque de retombée**.
Il se prit donc son instrument et fit une tête inspirée en tirant quelques accords de sa mandoline pour attirer la foule. Il y eut bientôt un êtit attroupement autour de lui. Il crut reconnaître les gens qui avaient applaudit son spectacle la dernière fois, mais peut-être n'était-ce que son imagination, il avait si hâte d'être célèbre.
Il se mit enfin à chanter:
Gothan était un nain Mais il n'y pouvait rien Le fait de se voir Le mettait au désepoir.
Il était laid, Il le savait, Et reprochait tout les jours, tour à tour,
A la nature et à ses ancêtres De l'avoir un jour fait naître Avec une telle affliction Une telle malédiction.
Car on conçoit faciliement que le fait d'être nain Peut atteindre mortellent Quelqu'un de sain.
Pour peu qu'elle soit censée, La personne concernée Pleurera tous les jours de l'année Son corps détesté.
Et pour celà la nature Fit les nains bornés Et fit qu'ils sont si sûr. D'être toujours parfaits
Celui-là était spécial Mais à être original Il ne gagna que le malheur Et pour toute sa vie les pleurs.
Il s'était pourtant marié Avec une naine attentionnée Mais en dépit du bon sens Il pleurait sa naissance
Jusque dans son logis Sans aucune décence, Il demandait vengeance Et poussait de grands cris.
Il buvait pour se consoler, Il buvait pour oublier, Il buvait pour ne plus pleurer, Il buvait pour être délivré
Et quand sa femme lui demandait Mais où était-tu tout le jour? Las, il répondait A la taverne, mon amour
Mais où étais-tu hier soir? J'tais à taverne pour boire. Mais c'était juste pour voir Faut pas être au désespoir.
Mais quand arrêteras-tu de boire Et de te lamenter? Qu'est ce qui m'a fait épouser Quelqu'un comme toi, un soulard?
Qui passe son temps à dilapider ma fortune Et qui n'as pas une thune, Mais qui s'excuse tout Parce qu'il n'est pas a son goût.
Sa femme le quitta, Son village le renia, Plus personne ne lui parla, Même la nature le rejetta.
Ainsi finit son cauchemar Comme un idiot reclu et isolé Et s'apperçut trop tard Qu'a ne jamais se contenter
De ce qu'il avait De ce qu'on lui avait accordé Il avait tout perdu. Il était à la rue.
Car il n'était pas démuni Et même plutôt bien lottit Car il avait la vie Ainsi qu'une famille.
Ainsi à ne jamais se contenter De ce qu'on a déjà On se ruine la vie Et le passé ne change pas.
Il n'y avait pas de nain dans l'auditoire et tout se passa bien, on l'applaudit à tout rompre une fois sa représentation terminée. (Crag fait son métier, troubadour: -10pa) Il salua tout le monde gaiement et repartit sa mandoline sous le bras, le public et son employeur heureux. | |
| | | Maître des Ténèbres Designer
Nombre de messages : 144 Age : 116 Niveau : infini Date d'inscription : 28/10/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (666/666) Points d'Actions: (666/666) Points d'Expérience: (666/666)
| Sujet: Re: La Place du Marché Dim 7 Jan - 23:32 | |
| **************************************************************
Crag hack gagne 2 PO pour son travail, et 1 XP pour son texte...
************************************************************** | |
| | | Maître des Ténèbres Designer
Nombre de messages : 144 Age : 116 Niveau : infini Date d'inscription : 28/10/2006
Feuille de Personnage Points de Vie: (666/666) Points d'Actions: (666/666) Points d'Expérience: (666/666)
| Sujet: Re: La Place du Marché Jeu 8 Fév - 23:39 | |
| *************************************************************
Cela faisait longtemps que les rumeurs se faisaient de plus en plus importantes et de plus en plus vérifiées.
Certains hommes parlaient même d'organiser une battue afin de retrouver l'origine de la rumeur.
Soim, Soim Syldeyrval (désolé si je fais des fautes avec le nom), cette femme si appréciée de nombreux marchands et de nombreux hommes en général, avait disparue depuis déja un certain temps.
Personne ne savait ou habitait cette soubrette au grand coeur, car elle ne voulait surtout pas que certains clients puissent venir dans son dernier retranchement.
Un petit matin, alors que la place etait encore déserte, un grand cri retentit et quelques heures plus tard on sut qu'une battue ne serait pas utile. Elle était la, au milieu de la place. Elle était la, ou plutot son cadavre.
Et sur elle une petite note: "Cette femme était l'epine dans le pied d'un être de cette ville, et nous, la guilde des ombres, avons agis afin que cette épine vous soit enlevé. Nos contacts sont de plus en plus nombreux, si vous possedez vous aussi une épine de ce style, nous ferons notre possible pour l'enlever, et si vous voulez enlever les épines d'autres, nous payons pour le bonheur de nos clients.
la guilde des ombres."
HRP: La guilde des tueurs et voleurs est ouverte! pour toute communication a cette guilde, c'est par MP!
************************************************************* | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La Place du Marché | |
| |
| | | | La Place du Marché | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|